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Réflexions - antifascisme

 

 
 
La création du mythe de l'antifascisme.
 
A l'heure actuelle nous assistons encore à un antifascisme virulent contre un fascisme qui n'existe plus depuis longtemps. L'antifascisme une arme redoutable aux mains d'une gauche en perte d'hégémonie et qui en a fait son cheval de bataille.
Comment cette idée résiste-t-elle à l'analyse des intellectuels modernes. On pourrait déjà répondre : uniquement parce qu'ils ont été formés par des enseignants eux-mêmes de gauche, mais il y a d'autres explications!
 
Progressiste et réactionnaire
Il faudrait déjà définir ce qu'est un réactionnaire. Le réactionnaire serait celui qui refuse le progrès et essaye de restaurer le passé, soit celui qui considère qu'on ne peut plus revenir en arrière, mais qui freine le mouvement. Dès lors, le mot réactionnaire est indissociable de celui de progressiste. L'un devenant la partie "positive" dans la marche du monde dans l'Histoire et l'autre la "négative" en freinant ce train qui ne peut nécessairement qu'aller en avant. Un regard optimiste de l'avenir que des échecs n'ébranlent pas: le progrès étant fait de petits ou grands pas scientifiques, techniques ou sociaux qui vont contribuer au Progrès de l'humanité.
Dès la III République, les enseignants vont se servir de cette idée pour la transmettre à leurs élèves puis  dans les années 1930, les communistes vont s'en emparer et vont l'étendre à toutes les mouvances progressistes. Mais c'est l'usage totalitaire que le communisme va en faire qui fait que ce mot devienne une arme d'intimidation. A partir de là tous ceux qui ne sont pas progressistes sont des réactionnaires, donc des ennemis. Tous ceux qui ne sont pas des admirateurs de Staline et du communisme sont du côté de la réaction. Diabolisés : Ils représentent le rebut de la société, l'ennemi à abattre, un danger contre une société humaniste, progressiste et démocrate.
Mais il y a différentes formes de progressisme qui ne sont pas l'apanage de la gauche. Déjà, dans l'antiquité, on retrouve des écrits de Platon qui propose d'améliorer la vie de la Cité en ne faisant procréer que les meilleurs. Au début du XIX siècle, le libéralisme de l'époque se dit être un "libéralisme intelligent et mesuré"  est progressiste.
Le nazisme a germanisé, lui aussi, une sorte de progressisme qui consistait à favoriser la race aryenne pour en faire une  race de "surhommes". Dans le même temps les staliniens imaginaient de modeler un homme nouveau qui serait le "nouveau communiste" coulé dans un moule. Une école d'eugénisme progressiste ayant pour but d'améliorer la race humaine fonctionnera jusqu'en 1936. Ce n'est que vers 1946 que l'URSS dénoncera l'eugénisme de nazis.
 
On aurait pu penser que la "fin" du communisme allait mettre fin à la guerre contre les réactionnaires- fachos. Il n'en est rien ! Cette idéologie va quand même être ébranlée à la fin des années 60. Les massacres de dizaines de millions de personnes, techniquement organisés, longtemps cachés ou réfutés par les intellectuels de gauche franchissent peu à peu le rideau de fer. Ces intellectuels vont néanmoins lancer toutes leurs forces pour les relativiser et les faire oublier. L'arme qui donne de si bons résultats ne sera pas lâchée pour autant bien au contraire.
 
Pour expliquer cet état de chose, il faut revenir aux années qui précédent les Fronts Populaires. Dirigé par Staline, le PCF invente "l'antifascisme". Une idéologie destinée à unifier ces Fronts Populaires pour protéger l'URSS. Le communisme anti-fasciste s'approprie ainsi du progressisme. Il va désormais s'en servir comme une arme d'intimidation de l'ennemi, pour disqualifier quiconque voudrait le contredire, pour criminaliser tout autre courant de pensée qui ne serait pas sien. Elle va terriblement bien fonctionner pendant la guerre froide contre les Etats-Unis, contre les gaullistes et les libéraux.
Cet antifascisme sans fascisme va réussir a fasciser la droite. Il fonctionne encore à merveille de nos jours : Alors que des dizaines, voire des centaines, de célébrités ont signé en faveur de Ségolène Royal, très peu d'entre elles ont "osé" montrer une quelconque estime envers Sarkozy. Le slogan de la rue était "Sarko=facho" et on brandissait la menace de la dictature.
En France tout le monde admet que c'est l'Education Nationale qui perpétue cette idéologie dominante. Seul le secret de l'isoloir permet l'électeur de se libérer de cette oppression.
 
En ce qui concerne l'Espagne, quand les intellectuels qui constituaient "le troisième front" traversèrent la frontière en 1939 chassés par la guerre, ils trouvèrent un terrain on ne peut plus favorable. Ils ne pouvaient rêver mieux : le "progressisme antifasciste" était en pleine apogée et rien ne semblait pouvoir l'arrêter. Faire l'amalgame entre Hitler, Mussolini et Franco puis s'attirer la sympathie du monde entier  ne fut qu'un jeu d'enfants.
70 ans plus tard José Luis Rodriguez a déterré la hache de guerre et se sert des mêmes armes. Le succès n'en est pas moins grand. Gageons qu'on s'en servira encore dans 100 ans  

Date de création : 06/12/2009 @ 10:30
Dernière modification : 11/12/2016 @ 00:08
Catégorie : Réflexions
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Roberto Bueria Julian

                     Les chrétiens persécutés

 Persécution en Espagne pendant la II République



La conduite de l'Eglise espagnole pendant la guerre civile est encore et toujours, violemment critiquée.
On l'accuse d'avoir été réactionnaire, hypocrite, fasciste, obscurantiste. Elle aurait été soumise aux puissants et aurait méprisé les pauvres. Immensément riche, elle se serait rangée du côté de la force de peur de perdre ses privilèges.

Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
C'est ce que vous pourrez trouver sur ce site.

Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
Puis vous pourez lire  quelques unes des horreurs commises dans la page "le massacre"
 

 

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