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 Ce site a été scindé. Il y a la partie persécution religieuse en Espagne et la partie persécution religieuse en France.
Voici le lien  pour la partie France:
https://persecution-religieuse-france.la-guerre-d-espagne.net/ 
Nom du site: Persécution religieuse et christianophobie

3 Le massacre - Un devoir de mémoire

UN DEVOIR DE MEMOIRE

PERSECUTION RELIGIEUSE

Avant toute chose, il faut prévenir le lecteur que les assassinats qui seront cités dans cette page, à part quelques exceptions, le seront d'hommes ou de femmes n'ayant rien à voir avec la politique et furent assassinés uniquement en raison de leur appartenance soit au clergé, à un ordre monastique, à un syndicat, une association religieuse, ou simplement en raison de leurs croyances et la fréquentation régulière d'une église.

Depuis 1931, la violence dans la rue –ce que les espagnols appelaient "violencia callejera" était pratiquement quotidienne, mais elle augmenta à partir des élections de février 1936. Elle était entretenue par les journaux des syndicats CNT et UGT qui n'hésitaient pas à utiliser des moyens les plus primaires, incroyables tellement ils étaient énormes, mais qui, pourtant, avaient un impact extraordinaire sur une population que l'on conditionnait depuis longtemps.
Les deux affabulations les plus monstrueuses utilisées pendant la période de février à juillet 1936 étaient celle de l'empoisonnement d'enfants avec des bonbons distribués par un curé. Cette énorme machination fonctionna à chaque fois qu'elle fut lancée sans que les journaux donnent le moindre nom, le moindre détail, ni le nombre d'enfants, mais citaient le quartier où le fait se serait produit et qui changeait à chaque fois.
Une autre fut celle qu'"on" aurait donnée une cigarette à un caporal de la police instituée par la République appelée guardias de "asalto". Ce caporal soi-disant aurait commencé à enfler de plus en plus dès qu'il eut allumé sa cigarette et serait mort dans les minutes suivantes. A chaque fois les auteurs désignés étaient membres du clergé. A la suite de la dernière rumeur, fois la paroisse de Notre Dame de "los Angeles"fut de nouveau incendiée ( l'un des incendiaires Juan Palacios Gomez souffrit de très graves brûlures) Furent incendiées aussi celles de Notre Dame de "las Victorias"; celle de Tetuán, celle de la chapelle du quartier de l'"Almenara", le couvent des salésiennes, de la rue "Villalmil" et celle des écoles de "Nuestra Señora del Pilar. Il y eut des tentatives d'incendies dans les églises des"Paules" de la rue García Paredes et le collège des "esclavas del Sagrado Corazón", celui de la rue Francisco Giner, de l'église de "San Fermin de los Navarros et celle des pères franciscains du "Paseo del Cisne".

De février 1936 à Juillet, la violence avait augmenté considérablement, mais la censure était telle que, pratiquement aucun journal ne put en parler sous peine d'être interdit ou carrément fermé. Un auteur dit qu'il y avait bien quelques curés qui se faisaient assassiner par-ci par-là de temps en temps, mais sans lui donner aucune importance.


Selon une étude chronologique d'Iribaren, du 1er Janvier au 18 juillet 1936, dix-sept prêtres ou religieux avaient été assassinés. A la fin du mois de Juillet ce chiffre atteignait 961 – dont 95 le 25 juillet, jour de la Saint Jacques patron d'Espagne –. Puis, dans le mois d'Août...... 2077 entre lesquels 10 évêques, soit une moyenne de 70 par jour. Toujours d'après cette étude, il n'a jamais pu être prouvé que les ordres venaient du gouvernement ou des directions nationales de syndicats, mais comment expliquer cette persécution systématique du clergé espagnol sur le territoire occupé par le Front Populaire? (60 % environ) Il n'y avait guère de possibilités que les groupes de persécuteurs qui agissaient, se soient formés spontanément. Et d'autres questions restaient sans réponse: qui leur avait fourni les armes ? Qui leur fournissait les munitions? Et pourquoi la police n'intervenait-elle pas ? L'auteur ne trouve qu'une réponse : Ces groupes n'étaient que des exécutants. Les ordres venaient du plus haut niveau.

Une preuve à cette réponse aurait une très grande conséquence historique. Depuis que la gauche est revenue au pouvoir l'heure est au devoir de mémoire. Les gouvernements, dans leur lutte pour la réhabilitation des "combattants de la liberté contre le fascisme", enterrent leurs victimes et déterrent leurs morts. Et s'ils reconnaissent un chiffre chaque fois inférieur d'assassinats,( de 86 000, il était passé à 70 000 et se réduit à 50 000 maintenant) ils auraient été commis de façon spontanée, sur la marche et sous l'empire de l'indignation, alors que de l'autre côté, la répression aurait été faite de façon méthodique et systématique.
Il n'est pas dans mes propos de refaire l'Histoire, ni de justifier quoi ou qui que ce soit, sinon faire un double constat. Le constat d'un massacre perpétré par des éléments fanatisés et à qui on avait réussi à instiller une haine et une violence à peine imaginable chez un être humain. L'autre, dément tout ce que la propagande avait réussi à faire croire : - "La bande d'hypocrites qui ne pratiquaient qu'une religion de façade et s'empressaient de faire le contraire de ce qu'ils prêchaient en chaire"-, ces prêtres -ou les simples laïcs- à de très rares exceptions près, se comportèrent en véritables martyrs. La plupart d'entre elles ou d'entre eux souffrit d'atroces tortures, sans renier leur foi.

Ne les oublions pas ! Ne les sacrifions pas de nouveau !

 

 


                                                                                         §§§§§§§§§§§§§§§§

 

Dés le dix-sept juillet 1936, des rumeurs de coup d'Etat qui aurait commencé au Maroc et les informations contradictoires diffusées par la propagande gouvernementale, déclenche "la révolution sociale" qui couvait depuis quelques mois.
Pendant les six premiers mois de la guerre celle-ci fera des dizaines de milliers de morts à un rythme de 350 à 400 assassinats par jour, avec des pointes plus élevées les lendemains de défaites. Ces assassinats ont disparus de l'Histoire et seuls les archives étaient là, tenaces, pour les prouver. Le transfert de ces archives de Salamanca à Barcelone et l'opiniâtreté, voire la hargne,  qu'a employé le gouvernement socialiste de Rodriguez Zapatero pour qu'il s'effectue pendant leur mandat, laisse planer une grande inquiétude et un grand doute quant à l'avenir de certains documents.
 


 


Date de création : 08/09/2008 @ 17:19
Dernière modification : 15/05/2016 @ 09:43
Catégorie : 3 Le massacre
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Roberto Bueria Julian

                     Les chrétiens persécutés

 Persécution en Espagne pendant la II République



La conduite de l'Eglise espagnole pendant la guerre civile est encore et toujours, violemment critiquée.
On l'accuse d'avoir été réactionnaire, hypocrite, fasciste, obscurantiste. Elle aurait été soumise aux puissants et aurait méprisé les pauvres. Immensément riche, elle se serait rangée du côté de la force de peur de perdre ses privilèges.

Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
C'est ce que vous pourrez trouver sur ce site.

Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
Puis vous pourez lire  quelques unes des horreurs commises dans la page "le massacre"
 

 

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