Les chrétiens persécutés

en Espagne    

Articles

Fermer 1 la religion pendant la II République

Fermer 2 le contexte et la persécution

Fermer 3 Le massacre

Fermer 4 Le massacre à Madrid

Fermer 5 Le massacre des" prisonniers politiques"

Fermer 6 Elaboration de la Constitution en 1931

Fermer 7 rapport du ministre Irujo

Fermer 8 les tchékas

Fermer 9 désinformation

Fermer Arguments

Fermer España en peligro

Fermer Histoire et Vérité

Fermer Judas

Fermer La Catalogne va mal

Fermer La loi de la Mémoire Démocratique

Fermer Le cardinal Segura

Fermer Le fascisme rouge revient

Fermer Pedro Sanchez

Fermer Persécution au Mexique

Fermer Précédents en France (loi 1905)

Fermer Putin.Donde esta la verdad

Fermer Réflexions

Fermer informations récentes

Fermer la persecucion religiosa oficializada

Fermer les assassins glorifiés

Fermer liste des 498 béatifiés

Fermer memoria historica

Articles

Fermer Refexions sur la violence

Fermer a propos des Brigades Internationales

Fermer la guerre civile n'est pas terminée

Fermer le génocide vendéen

Préférences

Se reconnecter
---

Votre nom (ou pseudo) :

Votre code secret


 Nombre de membres 17 membres


Connectés :

( personne )
Contacts

 

 

 Ce site a été scindé. Il y a la partie persécution religieuse en Espagne et la partie persécution religieuse en France.
Voici le lien  pour la partie France:
https://persecution-religieuse-france.la-guerre-d-espagne.net/ 
Nom du site: Persécution religieuse et christianophobie

Arguments - 8ème argument: Le clergé était composé de gens arrogants et ignares

Argument-8

separation.jpg

 

 

Le clergé était composé de gens arrogants, incompétents et ignares


(C'est une façon plus élégante de dire les choses, en réalité on disait que c'était des imbéciles)
On a aussi critiqué l'incompétence et le bas niveau culturel du clergé. On les aurait aussi tué pour cette cause.

L'accusation : "l'Eglise avait négligé son devoir essentiel dans le pays. La culture catholique espagnole était d'une richesse incomparable surtout en ce qui concerne l'art. Que ce soit en architecture, en sculpture, peinture, musique, l'Espagne figurait sans discussion à la tête de la culture catholique universelle. Avec tous ces moyens entre ses mains, l'Eglise aurait du exercer sur le peuple espagnol un empire spirituel à la fois inexpugnable et irréprochable. Qu'a-t-on fait de ce trésor ? Rien! Absolument rien. Ceci a été le plus grand crime de l'Eglise espagnole, laisser en jachères l'esprit du peuple disposé à recevoir en son sein inculte d'autres semences. Ceci est le crime que payèrent des milliers de prêtres.

 

 

Cette raison aussi était fausse. Les provinces où la culture populaire était la plus grande et où l'illettrisme était pratiquement éradiqué, étaient SANTANDER et ALAVA, les deux provinces les plus cléricales de toute l'Espagne. Comme pour les autres cas de telles charges avait peut-être une part de vérité, mais pas suffisante pour la rendre générale. Le clergé soutenait de nombreuses institutions culturelles, des universités de tout premier ordre et des revues de recherche très variées. Le journal EL DEBATE, organe officieux du parti catholique, était un des meilleurs journaux espagnols de l'époque. L'Eglise n'était pas du tout au plus bas comme on pouvait le dire.

On peut regarder une telle critique d'un œil sarcastique. C'est comme si les gauches souhaitaient une Eglise intellectuellement brillante, efficace, et sans un curé blâmable et qu'il l'a persécuta parce qu'il se sentait frustré dans ses bons souhaits. Mais la vérité était toute autre
Dans la propagande révolutionnaire et jacobine, depuis VOLTAIRE l'Eglise était la bête immonde à écraser. Elle se servait de la conduite (ou supposée telle) de quelques uns de ses membres, pour en faire des généralités et la nuire. Les gauches espagnoles la présentaient comme institution défendant la superstition et les intérêts des riches et des "réactionnaires". Elles disaient, pour l'abattre, que sa doctrine était un frein à la raison et à la liberté, mais ce que les gauches ne pouvaient pas supporter c'est son influence sur la conscience populaire. Ceci était la base, le nœud de toute cette haine anticléricale. Si l'on ne prend pas cela en compte, la furie et la systématicité de la persécution deviennent inintelligibles.

Mais il y eu aussi, et peut-être surtout, l'ombre de Mikhaïl BAKOUNINE qui planera aussi sur tous ces massacres. BAKOUNINE? Que pouvait-il y avoir de commun entre ce fils d'aristocrate russe et la guerre civile d'Espagne? Eh bien, L'influence de ce théoricien de l'anarchisme toucha une grande partie des intellectuels espagnols et à leur tour ceux-ci influencèrent un grand nombre de leurs concitoyens.
Voici un passage d'une de ses théories : "la religion fut nécessaire à l'évolution humaine, mais que le moment est venu de mettre fin à "l'esclavage divin" - Par la religion, l'homme animal, en sortant de sa bestialité, fait un premier pas vers l'humanité, mais tant qu'il restera religieux, il n'atteindra jamais son but, parce que toute religion le condamne à l'absurde et, faussant la direction de ses pas, le fait chercher le divin au lieu de l'humain.- L'esclavage divin est d'autant plus redoutable qu'il justifie et conditionne tous les autres esclavages. C'est Dieu qui est la source de toute autorité humaine, c'est sur Dieu que repose tout pouvoir. Il faut donc nier Dieu, moins parce que il n'existe pas que parce que son existence est incompatible avec la liberté de l'homme.
Puis : L'ère nouvelle ne sera atteinte que quand le dernier roi aurait été étranglé avec les tripes du dernier prêtre.

Déjà en 1927 la F.A.I. (organisation anarchiste plus ou moins secrète) correspondait à une véritable armée de troupes de choc en état de guerre plus ou moins continuel contre le reste de l'Espagne. Leur but dominant était de créer, par la « propagande des actes » une atmosphère de panique dans l'Eglise et la classe moyenne. Ils voulaient y arriver en incendiant des églises, comme en mai 1931. Les premiers actes de violences pendant la République le 11 mai 1931, n'avaient rien de spontanés et ne venaient pas de la" révolte" du peuple. Ils étaient prévus et bien programmés.
On peut aussi se poser les questions :
1. " Comment avaient-ils réussi une telle infiltration dans le monde ouvrier et agricole, alors que ces personnes n'avaient pas encore accès à la radio et 75 % d'entre elles étaient analphabètes et ne pouvaient lire leur presse ?"
2. "Comment avaient-ils réussi à instiller une telle haine dans les veines de tous ces hommes ? "

Pour la première, on trouve une explication dans l'Histoire : Des militants parcouraient les villes et surtout les campagnes, le baluchon sur le dos comme de véritables missionnaires. Il leur était facile de semer des graines dans des terres vierges. Dans les villes et l'industrie, le syndicat C.N.T. noyauta et influença le monde ouvrier, surtout en Catalogne et les Asturies.

Pour la seconde, curieusement on trouve une réponse dans un évangile de St Luc (16, 1-13) : Les fils de ce monde sont bien plus habiles avec leurs contemporains que les fils de la lumière.
En effet, il est plus difficile de propager l'amour que la haine; il est plus facile de parler de droits que de devoirs. Il est bien plus facile de revendiquer que de partager. Il est plus facile de critiquer que d'agir pour le bien. Il est plus facile de faire voir les défauts que les qualités......... Et la liste pourrait être longue.

 

Il faut croire que toutes les raisons étaient bonnes pour les assassiner !


Date de création : 18/06/2008 @ 00:00
Dernière modification : 10/10/2010 @ 11:26
Catégorie : Arguments
Page lue 6472 fois


Imprimer l'article Imprimer l'article

react.gifRéactions à cet article

Personne n'a encore laissé de commentaire.
Soyez donc le premier !

Calendrier
Roberto Bueria Julian

                     Les chrétiens persécutés

 Persécution en Espagne pendant la II République



La conduite de l'Eglise espagnole pendant la guerre civile est encore et toujours, violemment critiquée.
On l'accuse d'avoir été réactionnaire, hypocrite, fasciste, obscurantiste. Elle aurait été soumise aux puissants et aurait méprisé les pauvres. Immensément riche, elle se serait rangée du côté de la force de peur de perdre ses privilèges.

Pourtant, il suffit d'étudier un peu cette époque pour s'apercevoir que toutes ces critiques ne dépassent pas le stade de la propagande. Elles peuvent facilement être réfutées, une par une.
C'est ce que vous pourrez trouver sur ce site.

Lisez argument par argument. vous comprendrez vite qu'il suffit juste d'un peu de bon sens, pour s'en convaincre.
Puis vous pourez lire  quelques unes des horreurs commises dans la page "le massacre"
 

 

Recherche



News
Roberto Bueria Julian
appréciations
 
super
à recommander
Très bien
Bien
Passable
bof
grrrrrr
Résultats
Compteur

   visiteurs

   visiteurs en ligne

^ Haut ^